De nombreuses questions autour du tiers-payant obligatoire avec les mutuelles
19-11-2024
Actualités
05 - 03 - 2021
Si l’Union Dentaire a été signataire de la convention 2018, sonnant ainsi le glas à un règlement arbitral scélérat, elle ne le sera jamais à n’importe quel prix.
Tout est encore à négocier. Nous participons à tous les groupes de travail avec la CNAM, préambules à de futurs avenants conventionnels. Voici les conditions pour que l’UD soit à nouveau signataire...
# Maintien d’un panier libre représentant 30 % des actes, principalement les actes les plus novateurs en dentisterie. L’existence de ce panier libre à ce niveau de prestations est la garantie d’une dentisterie éclectique, ouvrant la porte aux techniques les plus avancées.
# Création d’un panier libre en prothèse amovible contenant les matériaux les plus novateurs. Comme en prothèse fixe, le panier libre doit pouvoir contenir toutes les avancées technologiques au service de la prothèse mobile.
# Révision indispensable et sans condition des plafonds en prothèse amovible résine inapplicables dans leur grande majorité actuellement. Les débats conventionnels intenses et houleux autour de la prothèse fixe et des 3 paniers n’ont pas accordé assez de place à la juste tarification de la prothèse mobile. Si les prothèses complètes uni et bi-maxillaires sont relativement épargnées, la tarification des prothèses transitoires, des réparations et des adjonctions de dents doit être revue. Cela a été dit fermement à la CNAM par l’Union Dentaire lors d’un dernier groupe de travail et aucune nouvelle négociation ne sera signée sans ce préalable !
# Valorisation des actes de soins à poursuivre, que ce soient les soins conservateurs mais surtout les actes d’endodontie et de chirurgie aux tarifs encore insuffisants. Cela afin qu’à terme le privilège thérapeutique soit fait au bénéfice du soin et non de la prothèse plus mutilante. # Révision des plafonds pour les bénéficiaires de la C2S. Ceux-ci doivent être augmentés au niveau des plafonds du 100 % comme nous l’avions défendu lors de la création de la C2S. Les alternatives thérapeutiques bloquées par le ministère de la Santé doivent être mises en application.
# Révision progressive des plafonds en RAC 0 et panier modéré par l’application des mesures d’indexation tels que définie et obtenue par l’UD lors de la dernière négociation.
# Priorité aux actes de prévention qui sont encore très en dessous des besoins de santé publique et dont certains pourront être appliqués par nos assistants dentaires dès l’instauration de la délégation de taches que l’Union Dentaire défend depuis trop longtemps
par Elie Sfeir, vice-président UD et candidat Pays de la Loire, et Alain Dary, secrétaire général adjoint UD et tête de liste Occitanie
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