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26 - 10 - 2017
Par Philippe Denoyelle, Président de l'Union Dentaire Après le report du règlement arbitral, qui a permis aux négociations de s’ouvrir, la suspension du tiers payant généralisé prouve que le discours ministériel entend rompre de façon explicite avec le dogmatisme du précédent gouvernement. L’Union Dentaire en donne acte à la ministre de la Santé et souhaite que cette décision apporte un élan nouveau au déroulement des négociations conventionnelles. L’enjeu est vital pour l’ensemble des consœurs et confrères qui exerceront demain, car une amélioration de l’état moyen de santé bucco-dentaire est d’ores et déjà très sensible sur les classes d’âge les plus jeunes. Ce processus est déjà largement engagé et les résultats sont incontestablement positifs. Ils prouvent que cette voie est bien celle qu’il convient de suivre. Cette nouvelle convention devra permettre d’assurer la solvabilisation de notre exercice sans l’activité prothétique, un aspect particulièrement important pour les jeunes générations de praticiens qui exerceront dans les années à venir. Au-delà de l’étape de démarrage, se pose la question de la pérennité de cette nouvelle politique conventionnelle, donc des engagements contractuels à moyen et long terme des différentes parties, en particulier des régimes d’assurance maladie. Pour l’Union Dentaire cela signifie très concrètement que le texte conventionnel devra définir des conditions de réévaluation automatique (indexation) garantissant formellement la profession contre toute volte-face ou le non-respect des engagements de la part des pouvoirs publics. L’absence de telles dispositions ruinerait toute possibilité d’équilibre pour la nouvelle convention. Ces garanties seront le gage de la confiance de la profession envers cette politique conventionnelle ambitieuse que prône l’UD.