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23 - 11 - 2018
Par Pierre Schmidt, Secrétaire Général Adjoint National de l'Union Dentaire et participant à la réunion de ce jour L’Union Dentaire a participé ce jour à l’ouverture de la négociation de l’avenant 1 à la convention. Le sujet principal était la déclinaison des évolutions de la CCAM au sein des paniers de soins CMU-C et ACS. Depuis deux mois maintenant notre syndicat défend devant la profession, les parlementaires et la presse, l’idée qu’il ne peut y avoir deux poids deux mesures entre les tarifs CMU-C et la convention. Nous avons négocié une convention pour l’ensemble des français et des praticiens. Il ne saurait y avoir de "sous français" avec une "sous nomenclature". Ce faisant, nous défendons les praticiens lorsqu’ils traitent leurs patients bénéficiaires de la CMU-C. La décision politique de transformer les ACS en CMU-C contributive aggrave encore la situation tout en faisant croire cyniquement à un progrès social. Dès septembre, l’Union Dentaire a quitté le groupe de travail sur la CMU après des propositions insultantes de baisse de certains tarifs. Notre action a déjà permis d’obtenir le retrait des baisses annoncées et quelques augmentations sur certains tarifs, trop faibles et pas assez étendues. L’Union Dentaire a de nouveau rappelé ses positions en ouverture des négociations car il ne peut exister une sous tarification pour une catégorie de nos patients et donc de leurs praticiens. L'UD a proposé une augmentation des tarifs CMU jusqu'à ceux de la convention et du 100% santé , quitte à accepter de le faire sur 5 ans. L'Union Dentaire ne signera donc que s’il y a un engagement écrit de l'UNCAM vers une convergence entre les tarifs CMU, ACS et 100% Santé.