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14 - 02 - 2019
Par Philippe Denoyelle, Président de l'Union Dentaire Force est de constater que la dynamique prévue par le texte conventionnel s’est concrètement mise en route dès le lendemain de la signature par l’UD et la CNSD. Comme convenu avec les caisses, 9 groupes de travail se sont mis en place et, moins d’un an après la publication au J.O. de la nouvelle convention, 2 d’entre eux ont déjà abouti à la rédaction d’avenants. Rappelons que seuls les syndicats signataires participent à ces groupes de travail car seuls ceux-ci ont une vision réelle et présente de l’évolution de cette nouvelle convention ce qui nous amène par ailleurs à se poser la question de la légitimité du syndicat non signataire qui s’arroge le droit de former les confrères à cette nouvelle convention, tout en la dénigrant à longueur de communication ? L’avenant 1 à la nouvelle convention met à jour la CCAM et entérinant les travaux de la CHAP (Commission de Hiérarchisation des Actes et des Prestations). L’UD le signera. L’UD refuse par contre, comme elle l’a annoncé depuis plusieurs mois, de signer l’avenant n° 2. En effet les patients relevant de l’ACS (recevant des aides pour souscrire une mutuelle) n’auront pas les mêmes droits et le même accès au 100% santé que le reste de nos patients. Outre le coté discriminatoire de cette mesure, cela augmente considérablement le nombre de patients bénéficiant des tarifs CMU (fusionnés avec les ACS depuis la loi de financement de la sécurité sociale pour 2019). Par ailleurs cette mesure fragilise plus encore l’économie des cabinets qui ont un fort pourcentage de cette patientèle en difficulté. Il va de soi que l’UD continuera le combat pour obtenir la revalorisation des soins pour cette population et de la même façon l’Union Dentaire renforce sa place et son rôle pivot en ne signant pas systématiquement tout amendement. La signature de la nouvelle convention par l’UD en fait un partenaire conventionnel incontournable.