Les programmes santé des candidats
29 - 03 - 2022
Fin novembre 2021, un sondage Odoxa donnait la santé en tête des principales préoccupations des Français (30% des sondés) devant l'immigration, la sécurité, l'environnement, le chômage, l'éducation, l'identité et la fiscalité. Seul le pouvoir d'achat passe devant. Qu'en sera-t-il du prochain quinquennat? La santé sera-t-elle reléguée comme toujours au second plan? Rendez-vous après le 24 avril 2022.
Nous vous relayons les principales mesures des candidats à la présidentielle de 2022 (non exhaustif).
Candidats classés par ordre alphabétique
Sommaire
La candidate de Lutte Ouvrière n'a fait aucune proposition dans le domaine de la santé mis à part la fin du secret industriel et commercial, tout particulièrement pour les grands laboratoires pharmaceutiques.
Son programme : https://www.nathalie-arthaud.info/programme
- Prononcer la suppression immédiate, intégrale et irréversible du passe sanitaire.
- Arrêter immédiatement les fermetures de lits (plus de 100 000 lits supprimés entre 1997 et aujourd’hui), rouvrir un établissement de santé (hôpital, maternité…) par département à l’image du Val-de-Grâce en Ile-de-France et cesser les concentrations d’établissements santé (NB : rouvrir une maternité par département nous ramènerait au niveau de 2008).
- Créer, afin de mettre fin aux déserts médicaux, une bourse pour les étudiants en médecine en échange de laquelle ils s’engageront à s’installer dans une zone sous-dotée pendant leurs 5 premières années.
- Reconstruire la médecine scolaire en doublant le nombre médecins, d’infirmières scolaires et d’assistantes sociales et revaloriser de 15% leurs salaires.
- Changer toutes les cartes vitales et les remplacer par des cartes vitales biométriques distribuées en main propre en sous-préfecture.
- Relocaliser la production de médicaments stratégiques en France en imposant la production en France d’au moins 50% du volume consommé pour tout médicament dont les remboursements annuels dépassent les 20 M€.
- Lutter contre les conflits d’intérêts entre certains médecins et les laboratoires pharmaceutiques.
Son programme: https://2022nda.fr/projet/sante/
- Consolider le rôle de l’hôpital public comme pilier de la santé des Français, plan Marshall pour sauver l'hôpital public, mettre fin à la tarification à l'activité, recruter en masse et stopper les fermetures de lit
- Accroitre les capacités d'accueil des facs de médecine dans l'objectif de former 15 000 nouveaux médecins par an. La dernière année d'internat serait remplacée par une année de professionnalisation dans une zone sous-dotée avec une rémunération de 3500€/mois.
- Création du statut de "médecins assistants" pour lutter contre les déserts médicaux.
- Suppression de l'Ondam [objectif national de dépenses d'assurance-maladie] pour le remplacer par des objectifs nationaux de santé publique
- Donner la priorité à la santé publique et à la prévention
- Faire toute leur place aux seniors et prévenir la perte d’autonomie
- Garantir la pleine citoyenneté des personnes en situation de handicap : vers l’accessibilité universelle
- Faire de la santé mentale la grande cause de son quinquennat en reconnaissant, entre autres, le burn-out comme maladie professionnelle
Son programme : https://www.2022avechidalgo.fr/notre_programme
- Plan d'urgence pour l'hôpital public : augmentation du nombre de lits et des ratios soignants/patients pour garantir la sécurité et la qualité des soins, reprise de la dette des hôpitaux publics embauche de 100 000 infirmiers.ères, revalorisation du salaire des personnels soignants, réserver la tarification à l'activité aux seuls actes techniques et programmables, plus de place aux usagers et personnels dans la gouvernance des hôpitaux
- Déserts médicaux : doublement des capacités d'accueil des universités de médecine et suppression du numerus clausus; exercice de la dernière année d'internat et des deux premières années d'exercice dans une zone sous-dotée en favorisant aussi l'installation des jeunes praticiens et de leur famille; installation sous conventionnement d'un médecin en zone favorablement doté sera conditionnée au départ d'un médecin libéral; favoriser le salariat des médecins dans les maisons de santé
- Système de santé : pilotage et coordination des besoins dans collectivités de santé à l'échelle des territoires associant tous les acteurs de la santé et les représentants des usagers
- Encadrement de l'industrie du médicament
- Santé mentale : création de 10 000 lits sur le quinquennat; favorisation de la prévention; élargissement du remboursement de la psychologie de ville; doublement du budget de la recherche en santé mentale
- Le sport au coeur de la politique sociale et de santé publique
- Légalisation du cannabis : les taxes perçus permettront de financer les politiques de santé et de prévention des drogues
Son programme : https://www.jadot2022.fr/programme
- Recruter 100 000 infirmièr·e·s et aides-soignant·e·s sur le quinquennat
- La Sécurité Sociale couvrira toutes les dépenses de Santé comme en Alsace-Moselle , ce qui évite un double traitement par le régime général puis par des « mutuelles ». Les remboursements sont ainsi gérés en une fois par les CPAM. La généralisation de ce système devrait permettre d’améliorer les remboursements et de simplifier la vie des assurés.
- Rendre l’Agence Européenne du Médicament indépendante des laboratoires pharmaceutiques
- Revoir le fonctionnement des « ordres » (médecins, infirmiers, kinés…) afin qu’ils travaillent mieux entre eux
- Revoir les statuts des professionnels de santé (ambulanciers, médecins, infirmièrs, aides-soignants, sages-femmes…). Reconnaître les spécialités et les valoriser, en créant de vrais statuts, avec des formations et une rémunération réévaluée, pour une meilleure reconnaissance des postes.
- Avoir un hôpital à moins de 40 minutes de route, partout sur le territoire
- Augmenter le nombre de places dans les universités de médecine, harmonieusement réparties sur le territoire
- Revoir les critères de sélection au concours pour les rendre plus adaptés au métier de soignant. Financer les études pour ceux qui s’engagent pour une durée de 6 ans dans les territoires déficitaires.
- Ouvrir 20 000 lits (y compris de réserve) avec le personnel soignant afférant
- Créer une unité de gestion des crises liées à la Santé (pandémies…)
- Remplacer les ARS par des DDASS : Directions Départementales des Affaires Sanitaires et Sociales
Son programme : https://jl2022.fr/
Hôpital
- Desserer l'étau bureaucratique et le carcan administratif des ARS en affirmant l'autorité de l'Etat. La tutelle des hôpitaux sera confiée aux préfets de région à travers les Directions régionales des affaires sanitaires et sociales; suppression des ARS; gouvernance des hôpitaux partagée entre le directeur et un médecin s'appuyant sur des projets dont les objectifs seront fixés par un contrat défini par les Directions régionales des affaires sanitaires et sociales.
- Recrutement en masse de personnel soignants : Au moins 10.000 places supplémentaires ouvertes dans les Instituts de Formation en Soins infirmiers (IFSI) et les centres de formation d’aides-soignants. Revalorisation de salaires du personnel soignant exerçant à l’hôpital : 2 milliards d’euros sur cinq ans. Augmentation du salaire des infirmiers et des personnels hospitaliers non concernés par le Ségur de la santé de 10%
- Fixer un plafond de 10% de postes administratifs dans les hôpitaux, ce qui dégagera des marges de manoeuvre pour recruter davantage de personnel soignant.
- Moratoire sur la suppression des lits à l’hôpital public.
- Renforcer le personnel des services d’urgence. Partenariat entre les services d’urgence et des cabinets médicaux libéraux vers lesquels pourraient être réorientés les patients relevant de la médecine de ville.
- Créer une filière distincte pour les personnes les plus âgées pour limiter l’attente aux urgences, améliorer la prise en charge et orienter le patient âgé, soit vers un service d’un hôpital, soit vers un retour à domicile ou un établissement spécialisé.
- Redéfinir le mode de financement de l’hôpital public en revenant à un budget sous forme de dotation globale, afin de garantir la qualité des soins.
- Recourir davantage à la médecine ambulatoire
Déserts médicaux
- Réduire le nombre de déserts médicaux grâce à des incitations financières forte : rémunération de la consultation modulée selon le lieu d’installation. Action de l’Etat en matière d’infrastructures et de services publics pour augmenter l’attractivité de ces zones vis-à-vis des médecins et de leur famille.
- Améliorer le parcours de soins des personnes âgées et la prise en charge des soins non programmés. Complémentarité entre l’hôpital et la médecine de ville. Les infirmiers de pratique avancée (IPA) joueront un rôle essentiel.
- Développer la télémédecine sous toutes ses formes
- Augmenter le nombre de maisons et de centres de santé pour couvrir entièrement les besoins de la population, et les doter des capacités leur
permettant de traiter les « petites urgences » afin de désengorger les hôpitaux. - Ouvrir un nombre de places suffisantes dans les facultés de médecine pour résoudre les problèmes de déserts médicaux et réduire drastiquement le recours aux médecins ayant obtenu leur diplôme hors de l’Union européenne.
Autres
- Donner plus de place à la prévention
- Accroître le « temps médical » du praticien grâce à l’élargissement des tâches confiées aux pharmaciens, aux sages-femmes, aux infirmiers et aux assistantes sociales, par exemple pour la détection de la perte d’autonomie des personnes âgées.
- Accroître la présence de personnel médical au sein des EHPAD
- Rendre aux médecins leur liberté de prescription et d’expression.
- Réformer le système de rémunération complémentaire des médecins libéraux mis en place en 2012
- Les proches aidants, un maillon indispensable du système de santé
- Réformer l’Aide médicale d’État : Transformation de l’AME en un dispositif qui prenne en charge pour les adultes les seuls soins urgents
- Lutter efficacement contre la fraude : créer un ministère dédié à la lutte contre la fraude (évaluation sous un an du montant réel des fraudes aux prestations sociales et d’identifier les mécanismes utilisés par les fraudeurs; permettre aux organismes sociaux d’accéder aux fichiers utiles pour lutter contre la fraude; contrôler que les personnes percevant des prestations sont toujours vivantes; sécuriser la délivrance et l’utilisation des cartes Vitale en remplaçant le modèle actuel par des cartes infalsifiables contenant des données biométriques)
Son programme : https://mlafrance.fr/programme
Hôpital
- Poursuivre le sauvetage de l’hôpital
- Un plan de recrutement d’infirmiers et d’aides-soignants.
- Rendre l’hôpital plus humain : moins de charges administratives pour les soignants, plus de responsabilités pour les paramédicaux et une place centrale des médecins dans la gouvernance.
Déserts médicaux
- Accès aux soins et contre les déserts médicaux : Lancement d’une conférence des parties prenantes (patients, professionnels et élus locaux) pour construire les solutions locales et nationales autour d’un objectif : assurer l’accès aux soins pour tous.
- Appuyer les médecins, avec des leviers à construire ensemble : assistants pour aider le médecin, possibilité pour les pharmaciens et infirmiers de réaliser davantage de prescriptions et d’actes de prévention...
- Un nouveau pacte entre l'hôpital et la médecine de ville, dont l’activité doit être mieux rémunérée :
- Articuler médecine de ville et hôpital, avec des leviers à construire ensemble : « hôpital hors les murs » (ex. médecins exerçant en ville mais salariés de l'hôpital), désengorgement des urgences par une participation plus large aux gardes, numéro unique pour un rendez-vous médical dans les 48 heures si besoin...
- Lutter contre les déserts médicaux, avec des leviers à construire ensemble : développement de la téléconsultation, permanences ponctuelles dans les territoires les moins dotés, régulation
Autres
- Innover en santé
- Relocaliser en France la production de médicaments.
- Continuer à développer 20 biomédicaments et biotechnologies (notamment contre les cancers), des technologies nouvelles comme les exosquelettes.
- Pouvoir choisir de rester chez soi : un service du maintien à domicile avec un seul interlocuteur pour l'aidant ou la personne âgée pour organiser tous les services et une « Prime Adapt’ » prenant en charge, selon les ressources, jusqu’à 70% des coûts des travaux d’adaptation (salle de bain, escaliers, etc.).
- Donner la priorité à la prévention
- Pour les enfants, une détection précoce des écarts de développement (hyperactivité, dyslexie, obésité…) et un médecin traitant pour chacun.
- Aux âges clés (25, 45, 60 ans), un bilan de santé complet et gratuit.
- Pour les patients ayant une maladie chronique, un accompagnement personnalisé et connecté (ex. télésurveillance de la glycémie).
- Une politique ambitieuse pour la santé des femmes.
- Des plans de détection et de prévention relatifs à la santé mentale, à l’infertilité, à la drépanocytose...
Son programme : https://avecvous.fr/projet-presidentiel
Organisation du système de santé
- Un système de santé 100 % solidaire : Instaurer le «100 % Sécu » en remboursant à 100 % tous les soins de santé prescrits soins et appareils dentaires, optiques et auditifs); Supprimer l’Objectif national de dépenses de l’assurance maladie (ONDAM); Affecter à l’Assurance maladie des ressources propres indépendantes du budget de l’État ; Lutter contre les dépenses inutiles en définissant un périmètre de la solidarité de tous les biens et services médicaux dont l’utilité médicale est reconnue en renégociant les prix exigés par certains laboratoires pharmaceutiques et certaines catégories de professionnel·les (optique, dentaire, audioprothèse, etc.)
- Un système de santé démocratique : refonte des instances territoriales chargées de traiter des politiques de santé avec la création d’unités territoriales de santé (UTS) et d’union départementales de santé (UDS) à la place des Agences régionales de santé (ARS).
- Faire voter par le Parlement une stratégie nationale de santé quinquennale qui définira les grandes orientations de santé publique et évaluera les moyens financiers pour les réaliser. Le vote de cette stratégie nationale de santé sera ainsi l’occasion, tous les cinq ans, de débattre publiquement de la politique de santé
- L’État garant de l’organisation face aux pandémies : fonctionnement par roulement pour l’éducation, le travail, et les transports en cas de période épidémique dangereuse pour la santé publique ; l’accès gratuit aux masques ; Doter de purificateurs d’air équipés de filtre à très haute efficacité (THE) et de capteurs de CO2 tous les lieux recevant du public « fermés »; Appliquer des mesures sociales nécessaires pour dépister, tester et isoler (remboursement intégral des tests, organisation de campagnes de dépistage de masse, suppression du jour de carence lors d’un arrêt de travail et réquisitionnement de chambres d’hôtels pour isolement lorsque nécessaire); Former des comités de sécurité sanitaire sur les lieux de travail; Abroger les lois sur l’état d’urgence sanitaire et le passe sanitaire ou vaccinal; Lever les brevets sur les médicaments, vaccins et les équipements nécessaires à une réponse sanitaire urgente et mondiale
Numérique
- Pour des données de santé protégées : Suspendre tout transfert de données sur le Health Data Hub; Développer un service public de prise de rendez-vous en ligne: Sanctuariser les fichiers nationaux de l’Assurance maladie afin de rendre impossible toute marchandisation des données de santé ou d’atteintes à la vie privée; Interdire la pratique d’une activité unique de téléconsultations ou de télé-expertise par certaines entreprises; Affirmer l’importance de l’humain dans une relation de soin en fixant des règles claires sur la pratique de la téléconsultation et la robotisation des échanges afin d’en limiter au maximum leurs usages hors pandémie; Mieux encadrer l’utilisation future des technologies de l’intelligence artificielle en santé : leurs algorithmes devront être transparents, explicités et consultables par tou·tes avec des tâches spécifiées et limitées
Hôpital
- Garantir les temps hebdomadaires de travail, les rémunérations, les remplacements et repos compensateurs des astreintes et gardes
- Créer des postes salariés d’infirmier·e de pratique avancée dans les centres de santé locaux en lien avec les médecins vacataires
- Réouverture de lits en fonction des capacités avec l’objectif de garder un taux de lits vacants disponibles de 20 %
- Réouverture des services d’urgences et maternités de proximité à moins de 30 minutes de chaque Français·e
- Revalorisation des salaires et des carrières des soignant·es
- Plan de rénovation du parc hospitalier français
- Plan de recrutement pluriannuel pour 100 000 soignant·es et médecins supplémentaires à l’hôpital, 300 000 dans le secteur médico-social et les EHPAD
- Titulariser l’ensemble des contractuel·les à l’hôpital
- Refonte ambitieuse du service public hospitalier financé à hauteur des besoins de la population et des nécessités du personnel
- Réorganiser le secteur médico-social et le secteur psychiatrique
- Gouvernance des hôpitaux : fonctionnement collégial organisé autour des soins et du projet médical
- Assurer une visite médicale annuelle du personnel de santé afin de prévenir les risques psycho sociaux
Formation
- Engager un plan de formation massif des professionnel·les de santé. Augmenter les moyens alloués aux facultés de médecine et réformer la formation pratique pour rendre effectif la fin du numerus clausus. Réhabiliter la possibilité de redoublement pour l’entrée en faculté de médecine
- Généraliser les contrats d’études dans toutes les formations paramédicales avec une rémunération au SMIC pendant la formation contre un engagement à servir dans un établissement ou dans un territoire pendant un certain nombre d’années
- Permettre aux étudiant·es en médecine d’étudier dans des conditions correctes jusqu’à la fin de leur internat grâce à une garantie d’autonomie de 1063 euros
- Organiser la participation active des étudiant·es tout au long de leur parcours aux différents projets de santé publique dont les assises de la médecine de proximité, en relation avec leur cursus et choix de spécialité (pour les internes)
- Augmenter le recours au contrat d’engagement de service public (CESP) pour les étudiant·es en médecine (objectif :10 000 contrats à la fin du quinquennat)
- La santé publique comme discipline majeure du cursus des futurs professionnel·les de santé
Déserts médicaux & organisation du territoire
- Constituer un service public de soins primaires organisé autour de centres de santé avec des professionnel·les salarié·es
- Mailler le territoire de centres de santé pluri-professionnels. Favoriser l’exercice des soins primaires en équipes (médecins, infirmier·es, kinésithérapeutes, diététicien·nes, médiateur·ices de santé, etc.) et leurs liens avec les hôpitaux publics de secteur.
- Organiser des assises participatives de la médecine de proximité dans chaque région avec les acteur·ices concerné·es (représentant·es des usager·es, médecins généralistes et spécialistes, régulation SAMU, infirmièr·es libéral·es, internes de régions, service d’urgence de secteur, syndicats représentatifs, instances territoriales, etc.) afin de solutionner collectivement les problématiques de désertification médicale et d’accès aux soins.
- Lutter contre le surmenage des médecins généralistes
- Rotation de permanence de soins en centre de santé grâce à la mise en place d’un quota horaire mensuel à effectuer en zone de désert médical régionale
Autres
- Priorité à la prévention
- Réduire les inégalités sociales de santé : Élargir la médecine du travail aux chômeur·ses et faire appliquer la loi sur les visites médicales ; Faire du plan national santé environnement (PNSE) un moyen d’éradiquer les maladies chroniques liées à la malbouffe et à l’exposition aux pollutions
- Légalisation du cannabis à des fins récréatives ; Affecter les recettes des taxes sur le cannabis à des programmes de lutte contre les addictions
- Mettre fin à l’épidémie de VIH en France par un grand plan national de dépistage et de traitement
- Mieux prendre en charge les victimes de traumatismes et de violences dans l’enfance
- Engager un milliard d’euros contre les violences faites aux femmes
- Sortir du tout T2A (tarification à l’activité) et de la politique du chiffre qui met les établissements hospitaliers en situation de conflits d’intérêt avec la Sécurité sociale. T2A réservée aux actes techniques, standardisés et programmés
- Après revalorisation des rémunérations, mettre fin aux dépassements d’honoraires
- Santé mentale : priorité du quinquennat
- Des médicaments et des produits de santé au service de l’intérêt général : relocalisation de la production de médicaments et de matériels médicaux; transparence sur les financements de la recherche et du développement; contrôle des prix des produits de santé ; conditionnalités aux aides perçues par les entreprises privées pour la recherche de vaccins et médicaments
Son programme : https://melenchon2022.fr/
- Création de 25 000 postes de soignants supplémentaires à l’hôpital
- Lutter contre les déserts médicaux en créant une 4ème année de formation pour les internes en médecine générale, qu’ils passeront dans les territoires où il manque des médecins. Objectif : 4 000 « docteurs juniors » par an
- La consultation à 30 € pour les généralistes et une revalorisation des actes des autres professionnels de santé, sans surcoût pour le patient
- Élargir la contribution santé solidaire pour réduire le coût de la mutuelle des retraités
- Favoriser les évolutions de carrière des infirmiers et aides-soignants et leur donner plus de responsabilités en matière de soins
- Plus de souplesse et d’autonomie pour les hôpitaux grâce à un statut rénové
- Un plan santé mentale avec la création d’un Institut national pour favoriser l’innovation thérapeutique.
- Mobiliser la recherche contre le cancer de l’enfant et créer un congé, avec maintien de salaire, pour les parents qui resteront auprès de leur enfant hospitalisé.
- Défendre la santé des femmes : consultations mère/enfant pour les mères qui renoncent trop souvent aux soins ; reconnaissance de l’endométriose comme affection de longue durée ; TVA à 2,1 % pour les produits d’hygiène féminine
- Accélérer les investissements pour une accessibilité universelle
- Mieux former et rémunérer les Accompagnants d’élèves en situation de handicap (AESH) pour scolariser les enfants handicapés en milieu ordinaire chaque fois que possible
- Déconjugalisation de l’Allocation aux adultes handicapés (AAH) pour ne pas pénaliser les personnes en situation de handicap qui veulent vivre en couple
- Possibilité pour un enfant handicapé sans revenu de percevoir toute sa vie la pension de réversion de son dernier parent survivant
- Priorité au maintien à domicile, avec 2 500 € supplémentaires de crédit d’impôt pour les services à la personne
- Développement de logements adaptés (résidences, hébergements en famille...) EHPAD : davantage de personnels auprès des résidents et des indicateurs de qualité des soins qui seront rendus publics
Son programme : https://valeriepecresse.fr/
- Former et embaucher 200 000 hospitaliers et rouvrir 100 000 lits. Augmentation des salaires de 400 euros et labaisse du temps de travail, avec un seul week-end par mois travaillé et interdiction des heures supplémentaires.
- Rapprocher les hôpitaux de la population. Rouvrir des hôpitaux de proximité, en particulier en zones rurales. Centres de santé publics et gratuits rattachés aux hôpitaux dans les quartiers et sur tout le territoire.
- Exproprier les grands groupes de l’industrie pharmaceutique. Se réapproprier les outils de production, sans indemnité ni rachat, sous le contrôle des salariés.
- En finir avec les brevets. Que ce soit contre le coronavirus, le cancer ou tout autre maladie, il faut lever les brevets pour permettre, quel que soit son pays, d’accéder à une protection et des soins de qualité.
- Interdiction des dépassements d'honoraires, suppression des franchises et des forfaits hospitalier et urgences.
- Remboursement à 100% de tous les soins et médicaments prescrits et généralisation du tiers payant, géré par l'Assurance maladie (guichet unique).
Son programme : https://poutou2022.org/programme
Hôpitaux
- Un plan de développement de l’hôpital public : 100 000 emplois créés dans tous les métiers; Tou·te·s les contractuel·le·s seront titularisé·e·s.; privatisations des hôpitaux publics arrêtées; fin au financement à l’activité (T2A), instauré; budget de fonctionnement qui couvrira l’ensemble des charges et obligations des établissements, sur la base de l’obligation de moyens et non de résultats; financement intégral et immédiat de la dette hospitalière
- Les hôpitaux de proximité seront développés et reconstruits, en les inscrivant dans une politique globale d’aménagement du territoire et d’amélioration de l’accès aux soins. Leur rôle sera redéfini à cet effet, afin qu’ils soient des établissements disposant d’un service d’urgence, d’une maternité de niveau 1, de services de médecine et de chirurgie, et qu’ils bénéficient de services de soins de suite ou de structures pour les personnes âgées, s’adossant à un réseau de centres de santé et à la psychiatrie de secteur.
- Une loi-cadre en faveur de la psychiatrie ; moratoire sur la fermeture des centres médico-psychologiques et les centres médico-psycho-pédagogiques. Ouverture de lits et de structures. Recrutement et formation de personnel qualifié. Individualisation des parcours de soins garantie.
Organisation territoriale
- Chaque bassin de vie devra disposer d’un établissement de santé, à moins de 30 minutes de transport terrestre du domicile des patients.
- Les Agences régionales de santé remplacées par des services régionaux démocratiques de l’État, composés de trois collèges (usager·e·s, professionnel·le·s de santé et élu·e·s du territoire) avec 3 missions : permettre l’expression des besoins ; être le lieu de réponse à ces besoins ; exercer un contrôle démocratique des réponses apportées aux besoins exprimés.
Autres
- La Sécurité sociale deviendra le bien de ses cotisant·e·s, par le biais de l’élection de leurs représentant·e·s
- Des mesures urgentes seront prises pour rendre les soins accessibles à toutes et à tous
- Autonomie de nos aîné·e·s : création sur 3 ans de 300 000 emplois en Ehpad et 100 000 aides à domicile. Création d'un service public du grand âge et placement sous tutelle des Ehpad dépendant des groupes privés. Salaires des personnels revalorisés. Ratio d’encadrement mis en place : un·e soignant·e pour un·e résident·e. Elaboration d'un statut des proches aidant·e·s avec une augmentation de l’indemnité et de la durée du congé. Une « contribution solidarité » (CASA-ACT) des actionnaires financera ces mesures, à hauteur de 2 % des dividendes perçus (2 milliards d’euros en 2021). Plan d’investissement pour la réalisation et la modernisation des Ehpad. Les unités de soin de longue durée (USLD) renforcées. Un service national et territorialisé de l’aide à l’autonomie garantira, pour les personnes vieillissantes ou en perte d’autonomie, l’égalité d’accès à une prise en charge à domicile de leur dépendance, ainsi qu’une aide à l’autonomie par des personnels qualifiés, formés et correctement rémunérés.
- Création d'un pôle public du médicament : nationalisation démocratique et sociale des principales entreprises privées intervenant dans ce domaine pour détacher les médicaments de la sphère financière, et pour en maîtriser les conditions de recherche, de développement, de production, de distribution et de vente. Contrôle public par un Conseil national du médicament, et gestion des fonds publics différente pour répondre aux besoins de la population et de garantir notre souveraineté sanitaire.
- Investir dans la formation et le recrutement de personnels dédiés à l'accompagnement des personnes, notamment jeunes, consommateurs de drogues avec le développement sur tout le territoire de centres de soins d’accompagnement et de prévention en addictologie (CSAPA), le renforcement de la médecine scolaire et des services d’accueil spécifiques, l’accompagnement des associations. La lutte contre les trafics. Débat démocratique sur la légalisation ou de dépénalisation de l’usage du cannabis
Son programme : https://www.fabienroussel2022.fr/le_programme
- Remettre sur l’hôpital public sur tout le territoire à travers les recrutements de 40 000 personnels hospitaliers et la mise en œuvre d’un vaste plan d'investissement.
- Augmenter immédiatement de12 % la rémunération des aides-soignants et des infirmiers.
- Doubler les capacités de formation des médecins et des professions de santé en cinq ans.
- Privilégier la qualité des soins plutôt que la rentabilité en modifiant la tarification à l’activité à l’hôpital.
- Redonner aux soignants un pouvoir de décision dans les conseil d’administration des hôpitaux.
- Permettre à tous les médecins de choisir les meilleurs traitements adaptés à leurs patients en garantissant la liberté de prescription des médicaments.
- Simplifier le parcours de soins et offrir davantage de liberté aux patients dans le choix des spécialistes.
- Recruter 1000 médecins salariés par l’État sur 5 ans pour soigner dans les déserts médicaux.
- Créer des services hospitaliers de proximité dans les déserts médicaux, notamment pour les services de maternité, chimiothérapie, dépistage chirurgie dentaire.
- Rétablir un système de garde obligatoire pour les médecins sur l’ensemble du territoire.
- Créer des unités de soins palliatifs sur l’ensemble du territoire.
- Abolir définitivement le passe vaccinal.
- Supprimer les ARS et transférer leurs missions aux préfets.
- Restaurer la souveraineté française en matière de production de certains médicaments essentiels en rapatriant la production en France et en développant la recherche sur notre territoire
Son programme : https://programme.zemmour2022.fr/
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