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06 - 01 - 2017
Les quelques semaines, voire quelques mois, qui viennent de s'écouler depuis le début des négociations conventionnelles ont provoqué l’apparition sur les réseaux sociaux de comportements et de commentaires à la limite de la confraternité. Ces praticiens, obnubilés par Facebook et le plus souvent syndiqués membres du même syndicat libéral, ne semblent pas tolérer qu’il y ait des personnes qui pensent et réfléchissent différemment. L’Union Dentaire condamne avec force ce manque de liberté de pensée et d’expression de la part d’un syndicat qui se revendique "premier syndicat représentatif dentaire". L’Union Dentaire accepte l’idée d’une réforme profonde de notre profession, d’un changement de pratiques, d’une anticipation vers l’exercice de demain, ce que certains refusent encore de voir aujourd’hui, en réclamant d’aller dès maintenant au règlement arbitral. Oui, L’Union Dentaire a imposé son idée d’une union syndicale forte avec les deux autres syndicats, union nécessaire pour former ce front commun indispensable lors des négociations, mais compliquée à mettre en oeuvre au vue des fortes réticences préalables. Oui, L'Union Dentaire a accepté, depuis le départ, d’aller au bout des négociations, afin de pouvoir juger sur pièce de ce que l’on nous proposerait. Une séance de négociations est un moment fort, où l’ensemble des partenaires sociaux réfléchissent aux différentes solutions pour améliorer notre exercice . Une séance de négociations est un moment où un syndicat expose ses propositions, ses idées et bien sûr ses doutes, mais en aucun cas c’est un moment pour se "pavaner" sur internet, écouter sans rien proposer ou s’arcbouter sur des positions irréalistes. Oui, nous avons accepté certaines idées défendables de nos partenaires syndicaux, car l'Union Dentaire ne rejette pas en bloc les propositions des autres syndicats négociateurs. Oui, nous avons accepté l’idée de réfléchir sur le plafonnement de certains de nos actes à entente directe car dans toutes négociations un syndicat se doit d’être prêt à débattre des contreparties. Mais réflexion et interrogation n’ont jamais été synonymes d’acceptation ; ce raccourci a malheureusement souvent été utilisé sur les réseaux sociaux. L'Union Dentaire n’ a jamais écrit et n’écrira jamais être pour les plafonnements. L’Union Dentaire s’est juste interrogée sur un éventuel montant acceptable par la profession. Pourquoi ne le ferait-elle pas quand on sait que plus des 2/3 de la profession a déjà accepté le plafonnement de sa couronne céramique en signant le protocole entre la CNSD et la MGEN ? Ces confrères ont bien dû juger ce plafond acceptable… Donc, au lieu de s’indigner, d’injurier ou de vociférer sur les réseaux sociaux dès que le mot plafonnement est prononcé, laissons la liberté de pensée et de réflexion à ceux qui ont le courage d’analyser l’ensemble des propositions, acceptables et non acceptables et de prendre ensuite la décision d’être pour ou contre. Oui, l’Union Dentaire craint un éventuel règlement arbitral, qui pour elle serait plus néfaste pour l’ensemble de la profession que les conclusions de la négociation actuelle. Oui, nous le craignons, et Oui nous l’exprimons.Oui, nous ferons tout notre possible pour l’éviter sans engager la profession dans une voie sans issue, en la dirigeant vers l’exercice de demain où la prévention et la réalisation de soins conservateurs deviendront enfin des actes nobles, tarifés à leur juste valeur. C’est le 26 Janvier, et seulement à cette date, que le Conseil d’Administration national de l’Union Dentaire se prononcera pour donner ou non un mandat à son Président pour signer ou rejeter le texte qui lui sera soumis.