Jusqu'au bout du possible !

18 - 01 - 2017

  Par Philippe Denoyelle, Président de l'Union Dentaire   Fidèle comme toujours à ses engagements et à sa ligne claire, l’Union Dentaire ira jusqu’au terme de la négociation. Négocier ce n’est en rien valider par anticipation, , ce n’est pas approuver : au contraire, négocier c’est savoir refuser sa signature si, au final, le compte n’y est pas.   Pourquoi l’Union Dentaire négocie-t-elle de façon aussi acharnée ? Parce que, si dans le pire scénario possible, nous en arrivions demain à la mise en œuvre du règlement arbitral, cela signifierait l'ouverture de négociations à terme rapproché. Et de nouvelles négociations ne pourraient démarrer en deçà des dernières propositions que fera l’UNCAM les 19 et 20 janvier.   Le vendredi 6 janvier, la CNSD et la FSDL ont prétendu suspendre leur participation aux négociations en cours : la CNSD a dégainé la première, suivie rapidement par la FSDL, désireuse de ne pas perdre la face alors qu’elle est désormais le syndicat majoritaire de la profession. Mais cela ne signifie en aucun cas  avoir claqué la porte. Leurs déclarations ne répondent qu’à un souci populiste, aux antipodes des intérêts de la profession, mais pour ne pas déplaire aux confrères les plus bruyants.   Par ailleurs, l’Union Dentaire a été la première à indiquer, par son communiqué du 10 octobre 2016, qu'en cas de règlement arbitral elle demanderait à la CNSD de se joindre à elle pour résilier la convention de 2006 et ainsi mettre en échec Marisol Touraine. N’oublions pas que la FSDL n'aurait qu'un rôle de spectateur dans cette affaire, puisque seuls les signataires de la convention ont la capacité juridique de la résilier.   Enfin, appeler à manifester le 27 janvier, sans connaître au moment de cet appel le contenu des propositions faites par l’UNCAM lors des dernières séances de négociation, les 19 et 20 janvier, relève une fois de plus de la démagogie et non de l'intérêt de la profession.   S'il y a règlement arbitral, il sera temps de se battre contre l'oukase de la ministre de la Santé, et l’Union Dentaire sera la première à appeler à manifester. Mais ce sera manifester contre la ministre et non contre les représentants de la profession.