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09 - 10 - 2019
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a défini un cadre mondial d’élimination des hépatites virales B et C au cours de l’assemblée mondiale de la santé 2014, dans lequel la France s’est fortement engagée. Environ 135 000 individus sont atteints d'une hépatite B chronique et le même nombre de personnes d'une hépatite C chronique, rapporte le dernier Bulletin épidémiologique hebdomadaire de Santé publique France publié mardi 24 septembre à l'occasion de la Journée nationale de lutte contre les hépatites virale. Malgré une activité de dépistage importante des hépatites B et C, "trop de personnes demeurent non testées et porteuses d'infections virales non diagnostiquées", pointe le BEH. 0,3 % de la population de France métropolitaine âgée de 18 à 75 ans serait atteinte d'une hépatite B chronique et la même proportion d'une hépatite C chronique, selon de nouvelles estimations. Avec 59 000 personnes qui ont initié un traitement par AAD (Antiviraux à Action Directe dans le traitement de l'hépatite chronique) fin 2017, l'accès universel au traitement de l'hépatite C a permis d'atteindre la moitié de l'objectif de 120 000 personnes traitées et guéries à l'horizon 2022. Mais pour diagnostiquer un maximum d’infections virales, les auteurs du BEH proposent la formule suivante : 3 dépistages en 1… les hépatites B et C ainsi que le VIH. De quoi mettre en place une prise en charge médicamenteuse le plus tôt possible pour éradiquer les nouvelles contaminations. A ce jour, la Haute Autorité de Santé (HAS) planche en effet sur les différentes solutions possibles. « L’une des options envisagées consisterait en un dépistage combiné des virus des hépatites C (VHC) et B (VHB) et du VIH au moins une fois au cours de la vie pour l’ensemble des adultes », détaillent les rédacteurs du dernier BEH. Un dispositif nommé « dépistage universel et combiné ». Plus de renseignements : http://beh.santepubliquefrance.fr/beh/2019/24-25/2019_24-25_0.html Par Jean-Denis Roche, conseiller de l'UD