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12 - 05 - 2019
Depuis plusieurs années déjà, nos patients consultent quasi systématiquement la toile lorsqu’un traitement leur est proposé. Mais comment savoir s’ils se nourrissent de news ou de fake news? Doit-on pour autant balayer d’un revers de la main les informations provenant des réseaux sociaux et autres sites de santé? Le phénomène est de tel ampleur que le parlement français a légiféré en novembre 2018, sur une loi anti fake news. La santé au même titre que la politique est le siège de nombreuses fausses informations. En effet, il existe de fausses revues à comité de lecture, qui demandent aux auteurs de payer pour être publiés. Il en résultent un accroissement des articles scientifiques faussement valides. Pire, certains auteurs sont tentés pour des raisons de visibilité de s’éloigner de la rigueur scientifique. Ce qui fait dire que même les professionnels de santé peuvent être victimes de fake news ! Il y a même des sujets comme l’alimentation qui représente plus d’une fake news sur deux. Comme le fait remarquer Caroline FAILLET ( CEO du cabinet d’études et de conseil en stratégies digitales Bolero) dans un article d’avril 2019 de la revue CLINIC: « la loi prévoit des mesures pour favoriser l’éducation à l’information….. mais je déplore que la loi ne parle pas des fake news en santé, qui ont des conséquences très importantes sur les décisions prises par les patients » On peut effectivement s’inquiéter en cette période de changement de convention de ce que nos patients et même les praticiens vont pouvoir lire sur la toile. Alors SOYEZ VIGILANTS pour ne pas tomber dans les pièges tendus par les gourous en tous genres, présents sur les réseaux sociaux, les plates-formes de vidéo à la demande et les sites consacrés à la santé ! Par Elie Sfeir, Secrétaire Général Adjoint de l'Union Dentaire