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02 - 05 - 2019
Le devis conventionnel est une arlésienne. Il fait et fera couler presque autant d’encre que la convention elle-même. Conformément au texte de la nouvelle convention, un groupe de travail s’est réuni à plusieurs reprises pour définir le cadre du futur devis conventionnel. Une nouvelle version est en effet nécessaire pour intégrer les obligations liées au 100 % Santé qui débutera le 1er janvier prochain. L’ambition de l’UD est de tout faire pour éviter de pérenniser l’usine à gaz actuelle. Pour la première fois depuis un demi-siècle nos syndicats et les caisses d’assurance maladie se sont entendus sur des valeurs d’actes prothétiques en contrepartie de revalorisations tarifaires. Les médias ne nous importuneront plus en nous imposant un combat d’arrière-garde sur le différentiel entre le prix d’achat de nos prothèses et les honoraires demandés aux patients. Il n’a plus de sens ! Le nouveau devis devait aller dans ce sens et consacrer un changement de paradigme. Hélas, c’était sans compter sur l’archaïsme qui empoisonne régulièrement notre profession. Que les cadres des caisses d’assurance maladie préfèrent des recettes éculées aux délicates effluves de la simplification administrative nous pouvons le concevoir, mais faisons que tous les responsables professionnels se démènent pour faciliter notre exercice quotidien . C’est ainsi qu’il y a quinze ans, dès son apparition, l’UJCD dénonçait le «génie créatif» qui avait inventé la colonne des charges et frais de structure .Le devis conventionnel de l’ancienne convention est tellement complexe et opaque qu’une infime partie de la profession l’utilise. La profession espère donc une simplification. Dans l’attente, elle utilise très largement le devis que l’UJCD a mis au point au début des années 2 000 qui est simple, clair et transparent. Nous rêvions qu’une nouvelle génération balaye les scories du passé ? Pour l’instant IL N’EN EST RIEN ! À la stupeur des représentants de l’UD, les autres participants font tout pour pérenniser une nouvelle usine à gaz qui, loin de concourir à recueillir de nos patients leur consentement, va les plonger dans un abîme de perplexité. Notre profession mandate ses responsables professionnels pour qu’ils la défendent. Alors qu’avec les paniers de la nouvelle convention, la notion d’alternative thérapeutique nous impose une nouvelle gymnastique, ne compliquons pas notre exercice avec un devis complexe, archaïque et opaque. Pour l’UD, la version actuellement proposée est un non-sens avec ses colonnes de trop ! Lors de ce groupe de travail, nous continuerons aussi à exprimer notre refus de voir cette alternative thérapeutique imposée d'emblée et systématiquement. La différence de fonctionnalité - confort - esthétique n'est pas la même pour le patient ; ils doivent comprendre qu'il ne s'agit pas seulement d'une différence de coût et d'esthétique ! L’UD se battra pour mettre l’UNCAM, l’UNOCAM et le deuxième syndicat signataire de la nouvelle convention 2018 face à leurs responsabilités afin qu'un avenant imposant un devis complexe, archaïque et illisible ne soit pas signé ! Vous pouvez trouver ci-joint notre proposition claire et précise présentée en groupe de travail conventionnel par Bruno Levollant , Secrétaire Général Adjoint de l'Union Dentaire :