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13 - 10 - 2017
Séance de négociation : revalorisations, nouvelles prises en charge Philippe DENOYELLE a commencé par faire part de ses regrets de ne pas avoir reçu de documents préalables, mais a accepté l’explication de Nicolas REVEL, Directeur Général de la CNAMTS, précisant que le document de base pour cette séance reprenait celui de la dernière séance de janvier 2017 sur la négociation de l’avenant 4. Il n’en reste pas moins que l’Union Dentaire réclamera avec insistance tous les éléments chiffrés en amont des prochaines séances, afin de travailler sur des chiffres vérifiés. Philippe DENOYELLE a ensuite rappelé la nécessité de connaître l’enveloppe globale affectée à la profession pour cette négociation, afin d’éviter de perdre du temps et s'est inquièté de chiffres révélés dans l’annexe 10 de l’article 44 du PLFSS, faisant état des économies faites par la caisse suite aux report du RA. [gview file="http://www.union-dentaire.com/wp-content/uploads/2017/10/Annexe-10-extrait.pdf"] Le Reste A Charge 0 à échéance 2022 soulève toujours les interrogations suivantes : Quels actes ? Qui financera ? La notion de panier de soins essentiels est dans l’ADN de l’Union Dentaire, puisque déjà évoqué lors de la nomenclature passerelle en 1999, puis par Jacques DENIAUD, ancien président national de l’UJCD, en novembre 2000. Cette notion de panier de soins essentiels est l'enjeu majeur de la négociation. Elle doit être définie en regard des propositions de la ministre, à propos de son panier de soins indispensables et ne pourra s’entendre que s’il existe à coté le maintien d’un espace non plafonné. La prévention doit évidemment être l’un des piliers de la médecine buccodentaire de demain. Comme le préconise la Stratégie Nationale de la Santé (SNS) dans sa séance du Jeudi 12 Octobre, cette prévention doit faire l’objet d’une attention tout au long de la vie et doit se traduire en dentaire par un EBD tous les 3 ans, à partir de l’âge de 3 ans. Cette négociation, qui a pour but d’engendrer des changements de pratique vers plus de conservation de l’organe dentaire, doit supprimer AU PREALABLE les notions de revoyure prévues dans le règlement arbitral. En effet celles-ci puniraient les praticiens vertueux : plus ils feraient de prévention et de soins conservateurs, plus ils seraient pénalisés par des plafonnements bas. Ceci est inacceptable pour l’Union Dentaire ! Enfin, comme l’a souligné ce matin Edouard PHILIPPE, les mesures d’aides à l’installation en zones sous dotées doivent être revues à la hausse. Pour les Chirurgiens-Dentistes (plateau technique différent), l'UD souhaite qu'elles soient au moins égales à celles des médecins généralistes. Si pour l’Union Dentaire, la signature d’une convention équilibrée permettant d’éviter le Règlement Arbitral paraît indispensable, le montant des revalorisations et leur éventuelle indexation devra être à la hauteur des efforts faits par la profession acceptant le plafonnement de certains actes. Retrouvez les documents de cette séance de négociation : Présentation de l'Union Dentaire [gview file="http://www.union-dentaire.com/wp-content/uploads/2017/10/SéanceNégos13102017-1.pdf"] Présentation de l'UNCAM [gview file="http://www.union-dentaire.com/wp-content/uploads/2017/10/2017-10-13-21-39.pdf"]