Affaire Dentexia - Low Cost : La position de l'UJCD

31 - 03 - 2016

Depuis près de cinq ans, l’UJCD-Union dentaire alerte les pouvoirs publics sur le risque sanitaire des centres low-cost. Les conséquences de « l’affaire DENTEXIA », que la justice a placé en liquidation judiciaire, attestent que malgré nos avertissements les pouvoirs publics ont failli à leur mission de protection de la population.

L’UJCD rappelle :

• que les promoteurs de ces centres n’appartiennent pas à notre profession et s’affranchissent à bon compte du Code de déontologie qui s’impose à tout chirurgien-dentiste ;
• que les centres qu’ils ont créés l’ont été avec la bénédiction des Agences Régionales de Santé, bien que leur modèle économique et leur mode de fonctionnement méconnaissent les exigences sanitaires et sociales qui s’imposent à ces centres ;
• que cela ne saurait disculper les praticiens salariés qui, sous la pression des dirigeants de ces centres, auraient commis des actes répréhensibles dont ils devront répondre.

L’UJCD constate que les patients victimes de ces centres sont le plus souvent des personnes dont la fragilité sociale ou économique a été exploitée par ces centres.

L’UJCD constate que, dans la plupart des cas et en méconnaissant les stipulations de notre Code déontologie, les patients ont fait l’avance de soins non réalisés. L’UJCD prend acte de la position du défenseur des droits qui interpelle la ministre de la santé en lui demandant que « dans l’immédiat, l’autorité sanitaire définisse un dispositif répondant à cette situation afin de prendre en charge les patients concernés. »

L’UJCD rappelle que, comme l’Ordre national, elle a saisi la ministre de la santé pour mettre un terme définitif par la loi aux risques de dérives des centres de santé qui continuent leurs activités et étudier avec elle les conditions de prise en charge des patients lésés dans « l’affaire DENTEXIA ».

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